Les autorités se rendent-elles complices de violences conjugales?
By melissa
15 décembre 2008 – Mme Douno, originaire d’Ethiopie, arrive en Suisse en 2000 et demande l’asile. En 2001, elle obtient un permis de séjour suite à son mariage avec une personne bénéficiaire d’un permis d’établissement. Mais elle est alors victime de violences physiques et psychologiques de la part de cet époux, et demande la séparation en 2004. Entre temps elle a retiré sa demande d’asile. Le service cantonal vaudois des étrangers (SPOP), le Tribunal administratif cantonal, puis l’Office fédéral des Migrations, vont tour à tour décider ou confirmer la décision de retirer l’autorisation de séjour à Mme Douno, quand bien même cette dernière a été mariée pendant trois ans, se sent intégrée en Suisse et explique qu’elle risque des persécutions en cas de retour en Ethiopie du fait de l’ascendence érythréenne de son père. Mme Douno aurait-elle dû continuer à subir les violences conjugales en silence pour pouvoir rester en Suisse? Télécharger et signer la pétition en faveur de Madame Douno, lire le cas similaire de « Zlata », lire l’article 50 de la nouvelle Loi sur les étrangers, lire la position du Conseil fédéral sur ce sujet (réponse à une interpellation).